galerie ECRITURES

Gérard GUYOMARD "parpaléminvid"

Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON

EXPOSITION d'oeuvres de Gérard GUYOMARD
du 15 novembre 2013 au 22 février 2014
Galerie ECRITURES
1 rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON

vernissage le 16 novembre à partir de 10 h 30

Gérard Guyomard, artiste peintre né en 1936.

Gérard Guyomard est l’un des acteurs, peut-être les moins connus, du mouvement de la Figuration narrative (Jacques Monory, Peter Klasen, Erro, Télémaque, Rancillac, etc.) Si ses comparses peintres se sont beaucoup engagés dans des combats politiques au cours des années 1960-1970, Gérard Guyomard a, quant à lui, mené sa révolte à travers une peinture à haute teneur érotique et grivoise, son amitié avec Georges Pérec n’est pas innocente. Citant aussi bien Paul Klee que les Tontons Flingueurs, Jérôme Bosch que le mouvement punk, cet artiste à tendance anarchiste, s’avère un formidable brasseur et mixeur d’images et de techniques. Dans une palette souvent vive, ses lignes sinuent entre plusieurs formes, passent de l’intérieur à l’extérieur, d’un motif à l’autre, sens dessus dessous, sans hiérarchie ni fin… Des œuvres allègres et réjouissantes.

Les années 60 ont été le socle sur lequel s’est élaborée la peinture de Gérard Guyomard, dont la carrière a démarré en 1964. Les œuvres de cette période sont imprégnées de couleurs, de formes qui rappellent «Yellow Submarine», le dessin animé des Beatles, ou «Pravda la survireuse», la bande dessinée de Guy Peellaert. Ces liens formels illustrent les années Pop ou « psychédéliques » et le travail même de Guyomard qui s’inspire - déjà - de photographies extraites de magazines. On peut également rapprocher la création de Gérard Guyomard des productions du mouvement du Pop Art américain.
Dans une toile de 1968, « Brian Jones et Mick Jagger », Guyomard ne peint-il pas, à sa façon, les icônes rock de l’époque comme Andy Wahrol sérigraphie Elvis ou Marylin ? Si le peintre reconnaît avoir emprunté au Pop Art américain, c’est davantage à Roy Liechtenstein, célèbre pour ses peintures-agrandissement de cases de bandes dessinées. « De Liechtenstein, que j’aimais beaucoup, j’ai retenu le trait et l’aplat, l’aspect linéaire. Bien sûr, il existe une passerelle entre mon travail et le sien, du fait de la récupération d’images de magazines, de programmes télévisés ou de journaux. Le Pop Art a beaucoup utilisé la société de consommation, mais de notre côté, en Europe, notre peinture a toujours été beaucoup plus en rapport avec la culture. Nous nous sommes beaucoup inspirés des anciens. » Guyomard fait sans doute référence à Henri Matisse, dont on peut reconnaître le trait et quelques nus féminins dans une toile comme « Eclair » (1965).

Jean ESTAQUE

galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit

Vernissage de l'exposition

Vendredi 30 novembre à partir de 18 h

Exposition du 28 novembre 2012 au 14 février 2013



Jean ESTAQUE

Né le 3 janvier 1945 à Saint Girons (Ariège). Peintre et sculpteur français autodidacte. Travaille à Savennes, près de Guéret, Creuse.

Débute la sculpture à la fin des années 60 par un travail fortement imprégné de l’Art roman. Très vite il s’oriente vers la sculpture polychrome.

Son inspiration est alors riche et variée :

- Scènes de la vie quotidienne

- Allégories poétiques

- Dédoublement de la personnalité par l’alternance des bouches et des yeux.

- Reliquaires.

- Bois assemblés

- Sculptures jeux...

Son oeuvre sculptée est indissociable de ses recherches graphiques. Dessins, peintures, gravures et papiers découpés ou déchirés permettent à son imaginaire une grande liberté de création sans pour autant perdre de sa puissance évocatrice.

Sa démarche est basée sur la créativité, la recherche et l’expérimentation. Son travail se présente sous la forme de reliefs, bas-reliefs, sculptures. Ses matériaux de prédilection sont le bois, le carton, la pierre.

Le contenu est un retour aux choses simples, faussement naïves ou primaires, sa technique puise ses sources avec application vers la gestuelle de l’artisan, de l’ouvrier qui taille, découpe, sculpte et assemble.

Sa démarche intellectuelle, dirigée par une approche dictée par la forme où la chromatique, amène la réflexion vers des éléments essentiels de notre vie, de notre culture, de notre civilisation. Elle est établie par cycles thématiques ou concepts, elle aborde aussi bien l’actualité, la pensée, l’engagement individuel que la poésie et les références à l’histoire, à l’art, à ses techniques de base, à son devenir.

Inclassable parce que instable dans sa création continuellement renouvelée depuis qu’il a touché au crayon, noir, à papier, de couleurs, à la plume, à l’encre, au pinceau, à la peinture, aux ciseaux à papier, au papier, au carton, à l’eau, au vin, au vinyle, au bois, au charbon, au bois, coupé des lauriers, déchiré des papiers, du tissu, tranché du bois, arraché les racines, taillé des copeaux, au ciseau, au fermoir, à la gouge, à la hache, avec les dents. Avec et sans gants, à la pointe et au marteau, ficelé les deux bouts, collé, plié, déchiré, gravé, encré, tiré, retiré, pressé, pas encré, relié, recouvert, découvert, aligné, trié des galets, rangé, posé, scellé, cimenté, c’est assez énuméré pour aujourd’hui



" Estaque ne plaisante pas avec la forme mais s’amuse avec l’idée " (J.-M. Chevrier).


A travers l’homme qui se porte, l’homme qui transporte, et l’homme qui porte sa prière à des saints facétieux, Estaque joue avec les formes et les couleurs.





Désordre de marche

Le monde, c'est bien connu des artistes de bonne foi, est un bazar sans pareil. Et même, pour les plus mécréants d'entre eux un foutoir inégalable. Aussi, certains saisissent-ils leur brosse et leur pinceau, leur ciseau, leur plume ou leur stylo, ou bien s'assoient-ils à leur piano, et tentent héroïquement de mettre un peu d'ordre là-dedans. Ils suent sang et eau pour créer un accord, une harmonie entre les choses et les choses de la réalité s'empressent aussitôt de compromettre ce travail déraisonnable, colossal. Tout est à recommencer. Toujours. Jean Estaque fait partie de ces Sisyphe solitaires et plus obstinés que des carabes. Il n'est pas masochiste pour autant. Tout simplement, il est convaincu que les hommes sont animés d'un désir de perfection qui peut les pousser au pire : un élan d'amour que pervertit sans cesse, fatalement, un appétit irrépressible de possession. Aussi faut-il, inlassablement, entreprendre de créer, entreprendre étant évidemment plus méritoire que réussir. Que réussit-on, d'ailleurs, en fin de compte (de conte?)...

Bernard Blot

CINQUIN

1, rue Pierre Petit 03100

Exposition de dessins et peintures de Jacques Cinquin
sur le thème de la plage et des bords de mer
du 19 juin au 19 septembre 2012.
Galerie ECRITURES 1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON

Vernissage le 22 juin à partir de 18 h

Pour Jacques CINQUIN

J’ai marché près des dunes
Sous la première vague de sable,
Figée sans tendron.

C’était en Amérique, en Espagne ou
Peut-être près d’Ars dans ta petite île.

Ils étaient dans la paume du sable
Donnés au soleil et venaient
De célébrer des messes noires
Ou des messes plus douces.

J’ai vu des corps mais je n’ai pu
Fixer les yeux.

Ils attendaient ailleurs l’arrivée
De je ne sais quelle grande course,
De je ne sais quelle grande ourse.

Il suffisait de mettre un coude
Dans le sable pour voir.

Et j’ai pensé à toi.

Louis DALLANT


Le 14 avril 2012. Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion des remises d’insignes de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres à Jacques Cinquin né en 1942.
Cher Jacques Cinquin,
«D’avoir osé quitter ma banlieue parisienne après mes Beaux-arts, aura été le meilleur choix de ma vie », confiez-vous. Et c’est aujourd’hui à Aubusson, et ce depuis les années 1970, que vous exercez votre art de dessinateur et cartonnier. Vous êtes d’ailleurs et à juste titre, considéré comme un ambassadeur de la tapisserie d’Aubusson en France comme à l’étranger.
D’abord dessinateur de tapis modernes à France-Tapis-Paris pendant un an, vous partez en 1968 pour New York. C’est de l’autre côté de l’Atlantique que vous allez commencer à collaborer avec des peintres américains pour la mise en oeuvre d’une trentaine de tapisseries de très grands formats. La ville vous inspire, et vous revenez avec des carnets remplis de dessins de New York.
De retour en France, vous vous installez à Aubusson et menez conjointement une activité professorale à votre activité de cartonnier. Enseignant à partir de 1972 à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif (ENAD) d’Aubusson, vous êtes nommé professeur titulaire et responsable de
l’atelier mural à l’ENAD en 1983 ; parallèlement, vous ne cessez de croquer et peindre. Ce sont des thèmes comme le Tour de France, les bals populaires, les vacanciers sur la plage ou encore le Cirque qui vous inspirent le plus. Dès 1990, vous faites tisser par les ateliers d’Aubusson plusieurs tapisseries sur le thème du cirque. Vos rencontres avec des personnalités comme Achille Zavatta, Annie Fratellini, Arlette Gruss ou encore Emilien Bouglione, vous ont amené à réaliser pour le Festival du Cirque de Monte Carlo des créations particulièrement appréciées pour leurs coloris et leur gaieté.
Je sais également qu’en dehors des nombreuses expositions particulières de tapisserie que vous avez montées en France et à l’étranger, vous avez multiplié les interventions artistiques dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les écoles maternelles ou les collèges.
Je suis heureux d’honorer une personnalité qui a consacré plus de quarante années en Creuse à l’Ecole d’Art et à la tapisserie française. Cher Jacques Cinquin, au nom de la République française, nous vous faisons Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
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Du 19 au 29 janvier 2012, Monaco sera, pour la 36e année, la capitale mondiale du cirque... Sous le chapiteau de Fontvieille, ce sont d’authentiques olympiades qui se jouent pour les artistes venus du monde entier briguer « Clowns d’or », « Clowns d’argent », « Clowns de bronze ». Mais entrer sur la piste du Festival international du cirque de Monte-Carlo est déjà en soi un véritable prix !
Evénement 2012 : le 1er festival « New generation »
2012 demeurera une grande année pour le cirque en Principauté, marquée par une nouvelle manifestation les 4 et 5 février : place aux artistes de demain avec le spectacle « New generation ». Le comité d’organisation, présidé par S.A.S. le princesse Stéphanie, fidèle à l’esprit de son père le prince Rainier III, a décidé de créer ce nouvel événement afin de soutenir et d’encourager les jeunes artistes, et d’assurer la relève pour demain.
Les tapisseries d’Aubusson de Jacques Cinquin au Théâtre Princesse Grace
Autour du festival : concours de vitrines, exposition au Musée océanographique... et deux expositions organisées par l’Association monégasque des Amis du Cirque (Amac), présidée par Patrick Hourdequin et le Comité d’organisation du Festival international du Cirque, au Théâtre Princesse Grace, où seront présentées 30 tapisseries de l’artiste peintre Jacques Cinquin réalisées avec son complice lissier, Jacques Moutarde. Ensemble, à Aubusson, capitale mondiale de la tapisserie, ils achèvent, à l’heure où nous écrivons, une œuvre de 2m x 2m créée en hommage à l’action de soutien aux artistes de cirque menée à travers la création du festival en 1974, par le prince Rainier III. Jacques Cinquin, responsable de l’atelier d’art mural à l’Ecole d’art décoratif d’Aubusson depuis plus de quarante ans, est fidèle au festival depuis 28 ans ! L’artiste exposera en parallèle les dessins et aquarelles à l’origine de ses tapisseries

Terres et Lumieres

1 rue Piere Petit

Pierre LAFOUCRIERE Terres et Lumières


Exposition rétrospective et d’œuvres récentes du 14 mars au 14 juin 2012

à la GALERIE ECRITURES 1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON tel. 06 70 09 36 63

Né en 1927 à Louroux-de-Bouble (03), Pierre Lafoucrière vit et travaille à Meudon et dans l’Allier.
L’art peut-il être gai et profond ?
L’oeuvre de Pierre Lafoucrière dont la peinture heureuse puise ses arguments dans la lumière et les débats de la couleur, le prouve à l’envi.
On pourrait, à bon droit, parler d’abstraction lyrique à son propos. Ce serait trop vite dit. On devine en effet dans ses compositions alertes une telle gourmandise de la matière, fût-elle de l’énigme et de l’émotion, c’est-à-dire d’un second degré du réel, qu’elles n’ont pu naître, on le sent bien, que d’un commerce amoureux avec le concret du monde. Lumière, mouvement, couleurs - or et bleu surtout - sont les instruments primordiaux d’une quête spirituelle qui scrute les formes et leurs mystères à l’état naissant. Perpétuelle genèse, oui, que ces ruptures et déploiements tracés sur la toile ou plutôt captés dans la transparence. Il y a là une telle légèreté du geste alliée à une si juste maîtrise - celle du maître-verrier - qu’on reste confondu, comme devant un ciel de Turner, face à l’apparition des secrètes nuances de la vie. Familier de l’oeuvre des poètes que souvent il accompagne et enlumine, animé comme eux de la fiévreuse quête qui tente l’incertain et l’indistinct, ce peintre-ci est naturellement tout appliqué aux rythmes, aux assonances, aux variations mélodiques. On dirait toujours qu’apparaît sous nos yeux la matière claire et fragile d’un poème.

“L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible” disait Paul Klee.
C’est justement ce que réussit Pierre Lafoucrière. Ce qu’il nous donne à voir c’est de quelque façon notre joie d’exister. Cela commande mieux que l’admiration, la gratitude.

Parti de la figuration, son itinéraire l’a mené d’une peinture aux couleurs fortes et riches à une vision transcendée de la nature, à la fois raffinée et plus écrite.
Deux rencontres ont profondément marqué sa vie de peintre : Paul Gay dans les années 50, Nane Stern en 1974.
A partir de 1953, ses oeuvres sont montrées en France et à l’étranger : Allemagne, Algérie, Canada, Danemark, Indonésie, Israël, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Suède, Suisse…
Ami des poètes, il a illustré certaines éditions originales de JM Barnaud, A. Borne, L. Dallant, H. Kréa, J.F. Manier … Jean-Pierre Siméon

Oeuvres dans les collections publiques :
• Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
• Musée d’Art Contemporain du Vatican
• Musée Français de la Carte à Jouer
• Issy-les-Moulineaux
• Musée de Lidice
• Musée Bertrand, Châteauroux
• Musée de Celle, Allemagne
• Musée d’Art et d’Histoire, Meudon
• Musée Municipal, Evreux
• Musée de la Lithographie, Saint-Pourçain-sur-Sioule
• Musée Municipal, Saint-Ouen
• F.R.A.C. Auvergne
• Fonds d’Art Contemporain, Gennevilliers
• Fonds d’Art Contemporain, Montluçon
• Fonds d’Art Contemporain, Conches
• Collection du Conseil Général des Hauts-de-Seine
• Collection du Conseil Général de Haute-Normandie
• Collection I.F.I. 03, Avermes
• Mairies : Boëge, Commentry, Louroux-de-Bouble
Bibliothèques, Médiathèques :
• Bibliothèque Nationale, Paris / Montluçon / Cagnes-sur-mer / Clermont-Ferrand / Grasse / Montélimar / Nice / Nîmes / Riom / Toulouse / Vichy
Art Mural :
• 1981 - 1982 - Tapisseries. Ecole Nationale d’Arts Décoratifs, Aubusson
• 1964 - Peintures. Village de l’Espérance, Burdignin, Haute-Savoie
• 1959 - Céramique. Lycée agricole de Lapalisse, Allier

Depuis quelques années, Lafoucrière paraît être entré dans une perspective poétique dictée par une appréhension moins baroque, à la fois plus raffinée et plus écrite, de l’espace et du signe vital. Cette vision transcendée de la nature doit à la lumière une part de sa très attachante qualité. Parallèlement à la peinture, il se consacre à des réalisations murales dans le domaine de l’art sacré. Pierre Lafoucrière met aussi son art au service de ses amis poètes (Alain Borne, Henri Kréa, Jean-François Manier…).

L’artiste Pierre Lafoucrière et l’atelier d’émail de Ligugé ont collaboré pour offrir à la basilique romane de Paray le Monial un nouveau chemin de Pâques. Il sera présenté durant la semaine sainte, du 18 au 24 avril, à l’abbaye de Ligugé et du 30 avril au 15 juin au musée du Hiéron avant son inauguration liturgique à la Basilique le 1er juillet
Lors de la semaine sainte, a été dévoilé un nouveau chemin de Croix destiné à habiller les bas-côtés de la basilique du Sacré-Cœur de Paray le Monial. Les 12 œuvres déclinant différents moments de la Passion ont d’abord été esquissées à l’aquarelle par Pierre Lafoucrière, artiste connu pour ses vitraux, mobilier, ornements liturgiques et chemins de croix, avant d’être transposés en émail sur cuivre par l’atelier de l’abbaye de Ligugé.
Outre le faix que les peintures de Pierre Lafoucrière offre une conception moderne et poétique du chemin de Croix, le passage de l’aquarelle à la cuisson de l’émail crée une alchimie des couleurs et des matières qui produit une œuvre nouvelle et unique. Passant des représentations fluides de l’aquarelle à la densité du feu, les couleurs des œuvres gagnent en intensité après la cuisson en émail, tout en conservant leur transparence et leur légèreté. Le résultat final est donc un travail véritablement collectif, qui évolue constamment au fil du processus de réalisation
Réalisés sur des plaques carrées de 25 centimètres, la géométrie des émaux rappelle le carrelage de terre cuite médiéval de la Basilique et évoque l’ordre de l’univers, s’intégrant ainsi parfaitement à la composition générale de l’église.
Avec ce chemin de Pâques, les fidèles et les visiteurs de la Basilique peuvent découvrir la bâtisse par la contemplation des couleurs, mouvements et lumières des 12 stations d’émaux qui composent ce chemin.





L’art sacré
2012 Vitraux chapelle du centre diocésain de la Saône et Loire à Saint Désert
2011 Un chemin de Pâques pour la Basilique de Paray-le-Monial
2006-2007 Verrières du Baptistère, église Sainte Colombe, Villejuif, Val-de-Marne
Réalisation : Ateliers Duchemin, Paris
2003-2005 Vêtements liturgiques, diocèse d’Evreux, Eure
2002 Croix de procession, Porte de tabernacle (émaux sur cuivre), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne
2000-2002 Vitraux (35 fenêtres), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne.
Réalisation : Atelier du Vitrail Limoges
2001 Vitraux (4 fenêtres), chapelle Saint-Luc, hôpital de Pont-de-L’Arche, Eure.
Réalisation : Atelier Dominique Bogros-Bony, Paris
1993“Chemin de Pâques”, émaux peints sur verre antique, église de Néris-les-Bains, Allier
1992-1993 Vitraux (11 fenêtres), église de Corny, Eure.
Réalisation : Atelier Jacques Bony, Paris
1974“Chemin de Croix” (14 peintures), église de Louroux-de-Bouble, Allier.
1973 Collezione d’Arte Religiosa Moderna (14 peintures), Musées du Vatican
1968“Etoile du matin” (vitrail), église de Louroux-de-Bouble, Allier.
Réalisation : Atelier Michel Durand, Paris.
1964“Chemin de Croix” (14 peintures), Ermitage Notre-Dame des voirons, Haute-Savoie.

les artistes de la Galerie

1 rue Pierre Petit

Jean ADLER, Bruno DANJOUX, Thierry DEMAISON, Pierre LAFOUCRIERE, Yo MARCHAND, Roland COGNET, GUERRERO, Philippe FISSORE, Rémy PASTOR, Claire MOREAU, Jean ESTAQUE, Raphael GRASSI...

Andrée, vous ne répondez rien ?

1 rue Pierre Petit

LOUSTAL

Né en 1956 à Neuilly, Jacques de Loustal, alias Loustal, suit tout d’abord des études d’architecture. Il participe parallèlement par le dessin, au journal de son lycée. Il publie en 1977, à l’âge de 21 ans, son premier album en collaboration avec Tito Topin. Tout en poursuivant ses études d’architecture, il réalise quelques illustrations pour le magazine Rock & Folk où il rencontre Philippe Paringaux. Ce dernier lui écrit plusieurs scenarii de bandes dessinées publiées dans les périodiques Métal Hurlant, (A Suivre) ou L’Echo des Savanes. Ensemble, ils signent ainsi plusieurs albums chez Casterman dont le mythique Barney et la note bleue, ainsi que Coeurs de sable, Kid Congo, Le sang des voyous, etc. Loustal a également travaillé, pour Casterman toujours, avec d'autres écrivains tels Jérôme Charyn (Les frères Adamov, White Sonya) ou Jean-Luc Coatalem (Jolie mer de Chine et Rien de neuf à Fort Bongo). Il a signé, en 2008, dans la collection Rivages/Casterman/Noir, Coronado, une adaptation en bande dessinée d’une nouvelle de Dennis Lehane et il a publié, en 2010, avec Tonino Benacquista au scénario, Amours insolentes – 17 variations sur le couple. Parallèlement à ses activités d'auteur de bande dessinée, Loustal s’adonne également à la peinture et au fusain, ainsi qu’à l’illustration. Il réalise un très dense et fertile travail d’illustrateur pour la presse (The New Yorker, Senso, GEO, etc.), l’édition (couvertures de livres) et la publicité. Grand amateur de voyages, il rapporte régulièrement de ses périples des carnets d’illustration publiés aux éditions Le Seuil. A noter également son important travail d’illustration autour de l’oeuvre de Georges Simenon, une quantité impressionnante de textes illustrés et la publication régulière de livres pour enfants. Loustal a, à ce jour et tous genres confondus, publié plus de 80 ouvrages. Il vient de publier Livre à colorier (Casterman), un recueil de dessins proposés dans leur seule version au trait.
Loustal s'impose en quelques années comme l'un des meilleurs auteurs contemporains. Ses inspirations ne se situent pas du côté de la bande dessinée mais se réfèrent plus à la peinture (le Fauvisme, Matisse, Modigliani, David Hockney, etc.) et au cinéma (Wim Wenders). Illustrateur de l'émotion, coloriste hors pair, il sait, comme personne, restituer un silence, une atmosphère. Sa "griffe" se reconnaît au premier regard : une économie de textes, des cadrages cinématographiques, un trait impassible, indolent, décalé. ... et des couleurs chaleureuses réalisées en couleur directe. Pour ce faire, il n'utilise que rarement la bulle, préférant agrémenter ses vignettes d'un texte « off » ou récitatif. Il fait partie de ces auteurs de bande dessinée qui recherchent un ton littéraire avec une touche élégante de désabusement; il adopte ainsi une attitude détachée par rapport à l'histoire, ce qui lui permet de jouer avec les stéréotypes de la construction romanesque.
Lorsqu’il entame un dessin, il en trace d'abord le cadre. Façon de délimiter dans la feuille une partition entre le dehors et le dedans, la virginité du papier intact (son support) et ce qu’il attrapera d'un morceau de réalité découpée avant d'être mise à plat. Lui, Loustal est de l'autre côté du tableau, à l'abri au-dessus de sa feuille, ailleurs, étranger, là d'où il regarde. Détaché de tout comme il a pu l’être au lycée Louis-le-Grand, quai Malaquais, où il a décroché un diplôme d'architecte, à Mohammedia en tant que coopérant au service des permis de conduire (fonctionnaire provisoire et privé de responsabilité auprès de l'administration marocaine), mais aussi face à son succès. La façon d’être qu'il doit préférer est celle où une aristocratique distance entre lui et les choses s’inscrit, comme évidente.
Artiste virtuose et prolifique, Loustal porte une griffe et une référence uniques dans le monde du 9ème art et de l’illustration.
« Andrée, vous ne répondez rien ? » est une série de dessins en bichromie réalisée par Loustal pour un livre publié aux éditions La Pionnière. Son accueil à la Galerie ECRITURES peut être considéré comme un événement.
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON. Exposition du 14 octobre au 3 décembre 2011.

Exposition d'été

1 rue Pierre Petit

Dès sa première exposition chez Camille Renault, collectionneur et ami des frères Duchamp-Villon, Yo Marchand s’est tout de suite inscrite dans le territoire de l’abstraction construite. Dans la lignée d’Antoni Tapiès, son approche de la matière résulte d’une interrogation constante sur le devenir des formes et le sens même de nos origines.

Ses toutes récentes « partitions picturales » nous mettent en présence d’un regard qui a su évoluer avec le temps, d’une œuvre résolument contemporaine, ouverte aux dialogues entre silence et paroles, abstraction et figuration, temporel et intemporel. En soliste accomplie, Yo Marchand accompagne ses mélodies tactiles de lignes directrices, horizontales ou verticales, qui nous incitent à redécouvrir la vibration de la matière et l’entrée en scène de la couleur. Il en ressort un sens de la composition, une rythmique chromatique faisant écho aux résonances d’un Mark Rothko ou d’un Sean Scully.

Des écrivains comme Andrée Chedid, Alain Nadaud, Anne Delbée, Gilbert Lascault, Marc Le Bot ou Georges Borgeaud, pour ne citer qu’eux, ont tous salué l’authenticité de cette œuvre qui, indépendamment des modes, a su rester fidèle à cette devise de Braque selon laquelle l’art et la vie ne font qu’un.

À l’occasion de cette exposition, le film « Yo Marchand, l’intuition créatrice », réalisé par Florence Matton sera diffusé à la galerie.

Les éditions Mémoire Vivante publieront dans le courant de l’année 2011 le second volume de ses carnets d’Atelier.

La MONTAGNE Bruno DANJOUX

La Gouverneure générale du Canada

Pierre Lafoucrière

Oeuvres dans les collections publiques :

art sacré